Le titre complètement clickbait a piqué ma curiosité.
L’auteur est sociologue. C’est un sujet fascinant, surtout en cette ère de post-vérité.
J’avais pris un cours complémentaire de sociologie au cégep. J’y avais appris deux choses importantes. Que les humains sont paresseux, donc les pays bilingues, ça ne marche pas. Et que les lobbyistes, les syndicats, les associations étudiantes, sont tous là par intérêt, parfois par principe, mais certainement pas par altruisme.
Revenons à l’essai. Il explore six sujets, débutant avec de l’anecdotique, pour finir avec la reproduction des classes sociales. Le style est direct et concis, facile à lire.
Ce que j’en retiens, c’est que la pauvreté n’est pas un manque de ressources, c’est un état relatif aux autres humains. On est tous le pauvre de quelqu’un et on envie tous l’un peu plus riche que nous.
L’individualisme est à la mode. Il est donc important de se rappeler que nous sommes des animaux sociaux. Que nous sommes liés. Que de réduire les inégalités, c’est s’aider collectivement.
Si vous ne lisez pas souvent des essais, je vous recommande chaudement celui-ci.