Quand je réserve un roman à la BAnQ, que je suis au quinzième rang de la liste d’attente, et qu’il devient disponible en moins de deux mois, je sais que ça va être un page turner.
Belle plume, principalement en québecois, avec de petites touches franchouillardes. Je retiens les savoureux euphémismes créés pour nommer les organismes gouvernementaux de cette dystopie pas trop lointaine. Les personnages sont plein de défauts, donc tellement attachants.
L’intrique est un peu trop manichéenne à mon goût, les bons pauvres et leurs allié·e·s contre le méchant système corrompu. Notre époque troublée a grandement besoin de nuances.