Mon ami l’a cité dans les remerciements de son premier roman. Je l’ai trouvé inspirant à chaque fois que je l’ai entendu à la radio. J’ai lu son dernier essai.
À l’ère de l’inouï, que faire? L’auteur explore plusieurs œuvres dont le titre contient cette importante question et y cherche des pistes. Après un brillant crochet linguistique, il arrive à la conclusion qu’il nous faut agir localement, à l’échelle de la polis. Faire que [insérez ici un verbe conjugé au subjonctif présent], pour ainsi tendre vers la vie bonne.
Le sujet est passionnant, mais le style est lourd. Doit bien paraître dans les salons parisiens, mais pour la fluidité, on repassera. Guylaine m’a enseigné qu’il faut apprécier une œuvre dans le contexte de la démarche de l’auteur. Je vais donc lire ses précédents essais.
Ce que j’en retiens :
- L’expression développement durable est un oxymore
- L’avenir sera bio-régional ou ne sera pas
- La bio-région suppose une approche égalitaire
- Low tech et réparable